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Qui sommes-nous?

Notre histoire :

Louise :

Il y a dix ans, nos chemins se croisent pour la première fois avec Kassim. De manière presque prédestinée, dans un lieu où je ne devais pas me trouver et où je suis allée sur une espèce d’impulsion complètement à l’encontre de ma manière d’agir habituelle.

Notre rencontre n’était pas prévue au programme ni pour lui, ni pour moi. Je n’avais pas de place pour lui dans ma vie à ce moment-là. De son côté, il quittait le pays un mois plus tard pour un an. Pourtant, une évidence, un coup de foudre et une alchimie indéniable s’installe dès les premiers instants.

 

Kassim :

Quand je rencontre Louise, je me sens irrésistiblement attiré par elle alors que tout semble nous opposer : Elle est plus âgée que moi, elle n’est pas libre, nous n’avons pas la même religion. Moi qui n’est connu que des revers amoureux ces dernières années, elle me semble être celle que j’ai toujours attendue. Pourquoi arrive-t-elle maintenant ? Tout me semble bien compliqué. Pourtant l’envie de la revoir est très forte.

 

Louise :

Nous parlons beaucoup, dans une fluidité déconcertante des problématiques qui nous font face, et rapidement nous décidons de vivre cette parenthèse que la vie nous offre pour ne pas avoir de regrets jusqu’au départ de Kassim.

 

Kassim :

Je suis bien avec Louise. Nous passons des moments hors du temps. Nous sommes connectés sur tous les points. Pourtant, le constat est là et le temps se joue de nous : le départ se rapproche à grands pas. Je sais que cette étape va être difficile pour nous deux et pour ne pas nous faire dépasser par toute cette folie, je reste sur mes positions : Il faut mettre un au revoir définitif entre nous au moment de mon départ pour ne pas abîmer cette folle parenthèse que l’on vient de partager.

 

Louise :

Il faut un temps d’adaptation pour oublier Kassim et retourner dans la vraie vie. Je ressens un peu malgré moi ce silence et cette fin comme une trahison de sa part. Tout cela était-il sans intérêt pour lui ? Est-ce si facile de son côté de m’oublier ? Cette sensation m’aide à tourner définitivement la page.

 

Kassim :

Louise est toujours dans mon esprit malgré mon voyage d’un an, malgré mon retour dans la vraie vie en France. Je repense souvent avec nostalgie à cette période mais je me fais violence pour ne pas la recontacter et ne pas retomber dans toute cette passion impossible entre nous. J’habite maintenant à 200 km de chez elle.

 

Louise :

Six  ans plus tard, Kassim m’ajoute sur facebook mais sans venir me parler. Je m’aperçois qu’il suit quotidiennement mes storys. Je laisse faire. Quelques semaines plus tard, sous une espèce d’impulsion sortie de nulle part, je vais lui parler. Nos vies ont changé. Il exerce maintenant le même métier que j’avais lorsqu’il m’a rencontré. J’ai changé aussi de voie professionnelle pour m’orienter vers le coaching et la sophrologie. Les échanges reprennent vite et fort entre nous comme si nous ne nous étions jamais quittés.

 

Kassim :

Lorsque Louise me recontacte, je suis surpris par la vivacité des sensations que cela procure en moi et que je pensais maintenant maitriser. Tout repart intensément entre nous malgré la distance et j’ai l’impression de la sentir contre moi comme si c’était hier. L’envie de se revoir est très forte. Sous une espèce d’impulsion, je prends la route un soir, sans certitude de la retrouver, et tout repart pendant cette soirée comme avant. Je prends peur que tout cela nous dépasse et je me persuade qu’on est juste en train de se dire un joli au revoir.

Pourtant ces retrouvailles m’ont perturbées plus que je ne le pensais. Le silence total que j’installe après cette nuit magique la perturbe. Ce silence la trouble, je le vois, elle ne comprend pas, ça n’a aucun sens. Elle veut une explication, je ne lui donne pas. Le silence me semble la plus sage décision.

 

Louise :

Commence alors une période de deux ans d’hésitations, de flous, de silence et de quelques moments suspendus dans le temps. Cette période est difficile à vivre. Je ne comprends pas ce qui m’arrive, ni pourquoi je continue dans cette direction. Pourtant je sens que les choses sont plus compliquées de son côté qu’il ne me le laisse paraître et qu’on est en train de vivre quelque chose qui nous dépasse. Je patiente, je chemine. C’est douloureux, c’est remuant.

 

Kassim :

L’intensité avec laquelle Louise vit les choses m’effraie. Je me persuade que cette parenthèse est révolue et qu’il ne nous reste comme option que des retrouvailles uniquement basées sur le sexe pour ne pas se laisser submerger par nos émotions beaucoup trop fortes l’un pour l’autre.

Pourtant, je dois reconnaitre que ses messages me touchent et que je pense beaucoup à elle pendant mes insomnies. Je ne lui en dis rien.

Je la vois me proposer toutes les options possibles pour essayer de perdurer le lien entre nous. Elle est touchante, pourtant je rejette tout en bloc.

Cette histoire me travaille aussi de mon côté, et je dois bien avouer que je n’arrive pas à avancer. Il me vient alors une idée que je lui propose pour ranger une bonne fois pour toute cette histoire.

 

Louise :

Kassim me propose d’écrire notre histoire pour avoir nos deux versions de tout ce qu’on a  vécu et qu’on s’en serve comme « thérapie » avant de poser ce fameux point final entre nous. Ce mot fait écho en moi. Les choses sont donc également complexes pour Kassim qui ne m’a pas vu depuis un an.

Nous apprenons beaucoup l’un de l’autre à travers l’écriture, et sur ce que l’autre a vécu. C’est une expérience intense et très intime.

 

Kassim :

J’aime lire les mots de Louise et découvrir comme elle m’a comprise à travers mes silences : c’est bluffant. Nos échanges sont uniquement autour de cette histoire que l’on réécrit. C’est le deal entre nous pour garder l’équilibre. Je ne sais plus rien de sa vie à ce moment-là, ni de ce qu’elle traverse.

 

Louise :

A cette même période, je découvre totalement «  par hasard » un podcast sur les flammes jumelles. C’est la révélation, le bouleversement intérieur sur ce que je découvre. Tout me semble prendre alors son sens, et répondre à ces questions, ces sensations que je pressentais et sur lesquelles je n’arrivais pas à mettre de mots. Je ne lui en parle pas. Je nous reconnais beaucoup dans les blessures d’abandon et de rejet.

Quand vient la fin de l’écrit, comme Kassim l’avait dit, on retombe dans le silence. Cette fois, je ne tente plus de lutter. Je lui envoie un lien sur les flammes jumelles avant d’accepter à mon tour de laisser faire les choses et que si on est bien dans ce lien, les choses se feront naturellement quand nous seront prêts.

Paradoxalement, ce silence est pour la première fois presque un soulagement après le tsunami émotionnel dans lequel je suis passée ses deux dernières années. Mon corps est fatigué de cette lutte. Je sens que j’ai besoin de temps pour moi et qu’il est temps de replacer l’attention et l’amour vers moi. Je me reconstruis doucement pendant cette période, j’en apprends et découvre beaucoup sur moi.

 

Kassim :

Pour la première fois depuis deux ans, je n’ai plus que le vide et le silence de Louise. Je me sens un peu perdu et je dois bien reconnaître qu’elle me manque et que je ne peux la laisser sortir de ma vie.

Je sais que je vais la recontacter. Je n’ai plus peur de ce que la vie va nous réserver. Cette sensation est très nouvelle chez moi. Je laisse passer les jours.

 

Louise :

Même si je suis persuadée au plus profond de moi de ce lien avec ma flamme jumelle, les jours de doutes et de découragements sont encore parfois présents. Un jour après une méditation, je m’adresse à l’univers en demandant de m’envoyer un signe si je suis dans la bonne direction et si Kassim est bien ma flamme jumelle. Deux minutes après, il m’appelle. C’est bluffant, désarçonnant. Je ne lui parle pas de cette synchronicité complètement dingue.

 

Kassim :

Je l’appelle un soir en sortant du travail, chose que je n’ai jamais fait jusqu’alors préférant toujours la distance des textos ou des audios, dans une espèce d’impulsion sortie de nulle part. Je sens que c’est le bon moment. J’ai très envie de la voir. Je n’ai plus peur de lui dire.

 

Louise :

Je découvre un Kassim changé, sûr de lui, dans une envie pressante de me voir, sans aucune autre explication après tout ce silence. Je n’essaie pas de savoir ce qu’il s’est passé de son côté. Je ne veux pas l’effrayer. J’apprends le lâcher-prise.

 

Kassim :

Louise m’apparaît sous un nouveau jour, sans aucune attente de son côté, juste dans l’acceptation de ce qui peut arriver. Elle accepte que je la rejoigne pour le week-end sans me poser aucune question sur ce revirement de situation.

 

Louise :

Pour la première fois depuis notre parenthèse, je retrouve le Kassim que j’ai connu. Les carapaces et les masques s’ôtent doucement. On ose se montrer tels que l’on est dans nos vulnérabilités propres à chacun. On parle beaucoup, c’est très intense et je découvre chez lui une envie et un besoin d’être prêt de moi, complètement connecté à moi.

 

Kassim :

Je n’ai pas envie de repartir de chez Louise dans ce week-end un peu décalé et hors du temps que l’on vient de passer. En partant, j’ai cette certitude, il n’y aura plus d’au revoir entre nous. Louise fait partie de moi et elle compte dans ma vie.

 

Et maintenant:

Louise :

Depuis deux ans, les faits sont là. Nous savons tous les deux que nous ne vivrons jamais ensemble mais que nous sommes aussi incapables de se laisser partir de la vie de l’autre. Notre relation est à part et elle fait partie de nous. Et pour la première fois, nous mettons les pieds dedans.

On apprend à respecter la liberté, l’individualité et la vie de l’autre et à partager ces moments connectés un peu à part qui n’appartiennent qu’à nous. C’est une relation étrange, dans un amour inconditionnel, où l’autre fait certes partie de nous mais n’est pas à nous. Kassim me pousse à me dépasser un peu plus chaque jour et à aller au plus profond de moi. Je redirige alors l’amour vers moi, comme pour mieux recharger les batteries et le retrouver plus tard. La notion du temps n’est pas quelque chose qui existe entre nous. Le lien est là. C’est suffisant. On se parle enfin librement de nos émotions, de nos faiblesses et de nos peurs et on chemine ensemble main dans la main.

 

Kassim :

On apprend ensemble la découverte du respect de la liberté de l’autre et de l’amour sans condition. C’est l’expérience la plus intense que j’ai vécu jusque là. Je n’en parle pas autour de moi.

On a fait le choix à deux de ne pas vivre une relation classique et  de garder cette relation à part , juste pour nous dans un besoin de ne la vivre qu’à deux. Louise m’a appris la confiance en l’autre. Pour la première fois je lâche totalement prise et accepte de la suivre dans tout cet inconnu qui nous fait face et nous nourrit un peu plus chaque jour.

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